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Acier inoxydable, moteur, néons 20 m
Cône 2,55 m de diamètre à la base,
0,15 m à la pointe, Balancier, 15,50 m
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MOULIN DE LA HOUSSE
Œuvre créée en partenariat avec Prisme,
Club d’entreprises mécènes.
Le mouvement et la lumière expriment en temps réel l’intensité de la vie du lieu.
Le Moulin de la Housse, qui est le titre de cette œuvre mais aussi le nom de tout l’espace du campus Sciences, est à l’origine un véritable moulin à vent, construit en 1519 sur cet espace dominant le territoire de la Ville de Reims, et disparu depuis plusieurs siècles.
Il ne s’agit pas d’une œuvre du 1 % culturel à proprement parler, mais d’un don du club rémois d’entreprises mécènes Prisme. Cette sculpture monumentale s’intègre cependant totalement dans la liste des œuvres d’arts des campus de l’URCA. C’est d’abord en quelque sorte un souvenir – ou plutôt un clin d’œil – que Jacques Victor André propose, avec cette structure rappelant les formes du moulin originel, à proximité du bâtiment 17 du Campus Sciences, et au point culminant du campus. Elle est formée d’un cône d’acier inoxydable perforé de 2,55 m de diamètre à la base et de 14,5 m de haut, sur lequel est placée un balancier de 15,5 m posé avec une inclinaison de 43° d’angle, fait du même acier et recouvert à intervalles réguliers d’anneaux noirs. L’ensemble s’élève à 20 m. Comme pour un moulin, ce balancier tourne sur l’axe que lui offre la pointe du cône, grâce à la force d’un moteur placé à l’intérieur.
Alors que les œuvres du 1 % artistique des bâtiments originels du campus (Mosaïque d’Ubac et Granits d’Haber – commentés également dans cette application), créées à l’orée des années 1970, s’organisaient plutôt selon une opposition en même temps que d’une complémentarité entre les arts et les sciences, le travail artistique de Jacques Victor André intègre entièrement une dimension scientifique assumée. Ceci est d’abord visible dans le matériau utilisé, qui affirme son caractère industriel. C’est ensuite le fonctionnement-même de l’objet qui souligne l’étroite relation entre l’artistique et le scientifique, puisque la rotation du balancier est soumise aux commandes que des capteurs installés aux entrées du campus transmettent au moteur : plus le nombre de personnes qui passent est important, plus le balancier accélère, jusqu’à 6 tours par minutes. La mise en place et la programmation de ce fonctionnement ont été par ailleurs confiées à des étudiants du campus.
La nuit, enfin, l’œuvre s’éclaire de l’intérieur par le haut et le bas, en séquences de 6 minutes, selon les couleurs primaires, donnant parfois l’impression que le balancier flotte littéralement dans l’air.
De la même façon que le lieu du campus tire son nom d’une étymologie faisant allusion, de par sa situation culminante, à la notion de guet, le Moulin de la Housse de Jacques-Victor André s’impose au sommet de la butte comme un point de repère, et un signal de l’activité du campus.
Une description par l’artiste de son travail est disponible sur le site de Prisme