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Gravure sur pierre
Partie haute = 1,65 m, Partie basse = 1,50 m, H = 2,42 m.
Retour de 55 cm de large.
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La technique de cette œuvre, en creux dans la pierre, est tout d’abord en lien avec le métier de l’artiste Roger Vieillard, graveur buriniste de renom, qui a par exemple fréquenté le célèbre Atelier 17, à Montparnasse, où il a pu rencontrer des artistes aussi importants que Max Ernst, Alexandre Calder, André Masson ou Raoul Ubac. La gravure au burin consiste à tailler directement dans le métal des sillons plus ou moins profonds. La proximité de cette technique avec celle de la gravure sur pierre ou de la sculpture en faible relief avait amené Roger Vieillard à expérimenter dans les années 1960 une technique de création de moulages en stucs réalisés dans cet esprit. Cette œuvre en pierre, qui est assez exceptionnelle dans sa production, correspond à cette époque.
Le cadre est en forme de trapèze, dont le côté droit oblique dynamise l’ensemble. Cette oblique double celle de l’oiseau qui y est figuré, ainsi que la diagonale de la composition de l’œuvre, qui s’organise du coin inférieur gauche au coin supérieur droit. Placée à l’extrémité nord-ouest de la longue façade blanche de ce qui était alors l’École Normale d’Instituteurs, elle agit un peu comme la figure de proue de cet immense bâtiment.
Les sept signes tracés sur l’œuvre sont eux aussi en lien avec cette forme, qui reprend, à droite, celle du chiffre sept. Ces glyphes sont à l’évidence signifiants, avec une lecture qui semble tournante (ou «en parenthèses») autour de la forme centrale qui rappelle celle d’un oiseau en plein vol. Leur signification précise, entre figuration et abstraction, est cependant difficile, et en l’absence de documentation précise sur l’œuvre, toute hypothèse de sens reste très improbable. S’agit-il du soleil en haut à droite ? Puis à côté, la lune en croissant dispensant son rayonnement, ou un pont sur un fleuve, ou encore une terre labourée ? Certains des signes évoquent un réseau géométrique, ou une carte de géographie… On pense confusément à des symboliques liées aux grands thèmes qui animent l’art depuis toujours, comme les 4 éléments, ou les saisons, ou encore les jours de la semaine… Des recherches sont en cours à ce sujet, et si elles aboutissent, ce texte sera mis à jour en conséquence.