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Techniques mixtes : parement de bois vernis
sur structure interne,
Dimensions hors tout : H = 6,25 m (arcs supérieurs = env. 3,75 m ;
arcs inférieurs = env. 2,50 m),
L = 3,80 m, P = 2,20 m.
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Premier prix de Rome de sculpture en 1946 et élève du grand sculpteur Paul Landowsky, Gaston Watkin (connu aussi comme Gaston Clotaire-Watkin) a été également enseignant aux Beaux-arts de Paris. Il a développé son activité sur la pierre, le bronze, la tôle, le béton, les tiges d’acier soudées, ainsi que le vitrail. Sa carrière couvre toute la seconde moitié du XXe siècle, et sa production croise les plus grandes problématiques de son époque. Il a notamment travaillé aussi bien sur la figuration que, comme pour l’œuvre de l’IUT de Troyes, sur l’abstraction.
Située à bonne distance des constructions, dans un espace ou domine le végétal, cette sculpture semble d’emblée vouloir imposer sa singularité, et assumer sa vie propre, comme libérée de l’emprise du bâti. Les courbes et contre-courbes qui lui donnent forme la situent à mi-chemin entre le monde de l’organique, par leurs tracés non réguliers et leur recouvrement d’une sorte de peau de bois, et l’univers de la mécanique, par leurs angles droits et équarris. Elles lui confèrent également un certain dynamisme autour du point central qui les unit toutes (un peu à l’image du centromère des chromosomes), et l’impression d’un mouvement que l’on perçoit comme une sorte de balancement, presque une démarche. On s’attendrait presque à la trouver ailleurs dans le jardin, lors d’une nouvelle visite du site. Elle en est la gardienne, en quelque sorte.
L’état relativement avancé de sa dégradation par le temps a été recensé par l’URCA, qui a enclenché le processus des mesures conservatoires la concernant, dont l’objectif est l’organisation de sa restauration.