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Équipement : Enseignement
et administration.
Architectes : Agence BLP Architectes
(Philippe Bigot, Francis Lecompte, Maxence Poirier).
Date : 1990, 1997 et 2005.
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INSTITUT DE FORMATION TECHNIQUE SUPÉRIEUR.
Vers une imbrication de formes architecturales variées.
Articuler plusieurs ailes pour concevoir
un ensemble bâti étendu.
Contexte
Créé au milieu des années 1980
à l’initiative des collectivités locales, l’Institut de Formation Technique Supérieur (IFTS) est aujourd’hui
une composante de l’Université de Reims, spécialisée dans les nouvelles technologies et le génie des matériaux.
Il fait partie intégrante du Pôle de Haute Technologie du Moulin Leblanc
et emménage dans les années 1990 dans l’une des deux ailes principales du grand bâtiment. Deux extensions se suivent
en 1997 puis en 2005, pour accroître
la qualité de l’enseignement.
Architecture
De ces transformations architecturales successives résulte un édifice complexe, de forme tentaculaire, implanté au sein d’une vaste étendue verte.
L’ensemble du Pôle dispose d’un corps principal central plus élevé, signalé par une grande verrière inclinée.
Celle-ci est adossée à deux volumes cubiques vitrés adjacents, posés
sur pilotis, ouverts sur les pelouses et accessibles par une passerelle à l’arrière. De part et d’autre de la verrière d’entrée
se déploient deux ailes en panneaux
de béton préfabriqués, à l’aspect caillouteux, ponctués régulièrement
de baies de forme carrée. L’aile droite dédiée à l’IFTS se développe, à partir d’une seconde verrière cintrée,
en de multiples entités à l’architecture distincte. Ses ailes, de un et deux niveaux, arborent une forme étirée et percée successivement de baies carrées.
Elles sont revêtues de tôles de métal ondulées grises, accrochant la lumière
ou bien enduites pour les volumes
les moins visibles, à l’arrière.
Les ailes basses articulées les unes
aux autres par des verrières d’un seul tenant, créent un maillage bâti de grande ampleur, cohérent malgré la diversité
des matériaux utilisés. Ces formes fragmentées, rythmées, distinctes et peu élevées, permettent d’intégrer l’édifice dans son environnement.
Sarah Hinnrasky Charlier